29.6.11

Yeah you know what i mean


Ce n'est qu'aujourd'hui, alors que je demandais à ma soeur quel jour de la semaine on était exactement, que j'ai réalisé que j'étais en vacances, et ce pour deux long mois.

En théorie, j'étais en vacances depuis le 17 juin, mais cette semaine passée avec les allemands ne fut pas de tout repos. Leur départ ne m'a honnêtement pas attristé outre mesure: entre les pétasses inintéressantes et les gamins pourris gâtés, on a été bien servis niveau correspondants cette année... Enfin bref, tant pis ça arrive hein! Et puis j'ai passé une semaine plutôt sympathique quand même. J'ai pris beaucoup de photos. Je ne l'avais pas encore annoncé ici, mais je me suis enfin décidé à vider mon compte en banque et j'ai fait l'acquisition d'un bridge il y a deux semaines. Ce n'est pas le top du top, mais ça me suffit largement, je l'adore! Encore une fois, j'ai la flemme d'ajouter toutes les photos, mais elles sont toutes sur mon facebook.

Je vous présente mon copain... il n'est pas toujours comme ça, parfois il est normal et gentil aussi!



Loin de moi l'intention d'étouffer qui que ce soit avec ma joie de vivre, mais je sens que cet été va être dingue. En ce moment, rien ne pourrait m'atteindre je crois... Je vois mes amis tout le temps, j'enchaine les fêtes (et les lendemains difficiles...), il fait une chaleur folle et je ferais bientôt les soldes. Demain je vois mon copain et je vais lui faire regarder Big fish, qu'il n'a pas vu, ce que je considère presque comme une insulte à mon encontre. Jeudi je verrais certainement des amis, et vendredi soir, je fête l'anniversaire d'un copain.
Je quitte ma petite Mayenne dans une semaine et pour la première fois de ma vie je n'ai pas si hâte que ça de partir.

Alors oui, il y a encore des rabat-joies, des gens qui critiquent mes actes et mon mode de vie. Mais je les ignore et j'en ris (oui je règle mes comptes via mon blog, il me reste des séquelles de la période skyblog-tmtc). Il y a une espèce de gens à qui je n'aimerais pas ressembler aujourd'hui: ceux qui ne prennent pas de risques, qui prennent tout au sérieux... et qui ne vivent pas, en fait.
J'ai été comme ça, il fut un temps où j'avais peur de tout. Quand je me compare à celle que j'étais il y a encore un ou deux ans, je ne me reconnais pas. J'ai évolué je crois, en bien ou en mal selon les points de vue; tout ce que je sais, c'est que je me sens mieux aujourd'hui. Comme si je m'étais rapproché de moi-même, me comprenez vous? Comme dans le court-métrage Skhizein, j'aurais envie de comparer celle que j'ai été au personnage de Clapin.

Cette année a été bénéfique pour moi. J'ai démarré sur les chapeaux de roues, j'ai fait quelques erreurs en cours de route, mais peu m'importe je n'ai rien à regretter. Il suffisait juste de laisser faire le temps. Aujourd'hui je suis heureuse. Bob Dylan avait raison, "the answer my friend, is blowin' in the wind".

"Il est impossible de vivre sans jamais échouer, à moins que vous ayez vécu si prudemment que vous auriez pu aussi bien ne pas vivre du tout; auquel cas, vous échouez par défaut."
- J.K Rowling

2 commentaires:

Luciole M a dit…

Depuis mercredi je suis vraiment en vacances et c'est boooon :)
Il faut toujours partir du principe que si on ne vit pas tout ce qu'on peut dans le présent on ratera un million de choses :)

Megan a dit…

Je deviens membre de ton blog, et je te follow sur twitter ! Bises